Juin 2001-Juin 2006, la SPEN a 5 ans ! Les pénuries d'eau sont terminées dans plusieurs localités
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Les grandes réalisations de la SPEN articulées par M. Seini Salou, Directeur Général de l'entreprise La reforme institutionnelle du secteur de l'hydraulique urbaine, engagée par l'Etat, est devenue effective depuis juin 2001 avec le démarrage des activités de : - La Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), responsable de la croissance du secteur de l'hydraulique urbaine, de la gestion du patrimoine pour le compte de l'Etat ; - La Société d'Exploitation des Eaux du Niger (SEEN), chargée de la gestion commerciale et de l'exploitation des ouvrages hydrauliques urbains. Par cette reforme, le Gouvernement de la 5è République visait deux objectifs majeurs: 1. Faciliter l'accès à l'eau potable à un plus grand nombre de nigériens, en particulier les populations à faibles revenus, en quantité suffisante et en qualité acceptable; 2. Restaurer l'équilibre financier du secteur à l'horizon 2006 afin que ce dernier puisse assurer sa propre croissance sans à priori la subvention de l'Etat. Ce qui permettra à l'Etat de disposer d'assez de ressources finan-cières pour investir en milieu rural où le manque d'eau est encore plus crucial. Cette reforme, grâce à la confiance retrouvée avec les partenaires financiers, a été accompagnée d'un vaste programme d'investissements dans le secteur. Ainsi de 2000 à 2005 les infrastructures ci-après ont été réalisées : - 38 forages de 60 à 700 mètres, - 10 nouveaux châteaux d'eau totalisant un volume de 18000 m3, - 4 usines et stations de traitement pour garantir la qualité de l'eau et augmentater le taux de desserte. - 560 000 mètres linéaires de canalisations posés pour faciliter les raccordements des populations, en particulier dans les quartiers périphériques, - 11 780 branchements sociaux réalisés au profit des populations défavorisées, - 370 bornes fontaines au profit des quartiers pauvres, - 85 unités de chloration de l'eau, - réhabilitation des installations intérieures des bâtiments administratifs pour ré-duire les consommations d'eau des administrations et réaliser des économies budgétaires. Ces réalisations ont permis d'atteindre les objectifs ci-dessus : - 248 000 personnes supplémentaires ont accédé à l'eau potable en 2005, - le rendement technique des installations de distribution est passé de 80 % à 85 %, - l'équilibre financier du secteur est en bonne voie et sera atteint en 2006, - Le capital de la SPEN est passé de 400 millions à plus de 3 milliards. - Le chiffre d'affaire est passé de 150 millions en 2001 à 2 milliards en 2005 Maintenant voyons centre par centre les réalisations : 1. Communauté urbaine de Niamey : Elle a bénéficié de quatre projets 1er projet - Niamey Zone VIl, Financement BOAD Les travaux comprennent : * deux châteaux d'eau (N° 10) de 4.200 m3 desservant les quartiers périphéri-ques nord de la ville de Niamey. Ex : Bani Fandou l et II, Lazaret, Koubia, Cité CNSS. * 42.000 mètres linéaires de canalisation dans les quartiers cités plus haut. * 9.000 mètres linéaires de conduite de refoulement de diamètre 500 mm reliant l'usine d'eau de Goudel au château N0 10. * Renforcement des capacités de pompage de l'usine d'eau de Goudel afin de produire 15.000 m3 par jour supplémentaires, par l'installation de nouvelles pompes supplémentaires. Montant des travaux : 4,6 milliards de F CFA. Ces travaux sont terminés depuis Octobre 2004 et ont été inaugurés par Son Excellence Monsieur le Président de la République. Avec cet investissement c'est environ 200.000 personnes de la Communauté urbaine Niamey qui sont déjà alimentées par le réseau de distribution d'eau potable. 2e projet - AEP Niamey zones 5 et 6 Financement IDA Les travaux comprennent : . Deux châteaux d'eau de 4.200 m3' (Rive droite, enceinte de l'Agrymet) qui desservent les quartiers de la Rive droite du fleuve. * 5.000 mètres linéaires de conduite en fonte DN 500 reliant l'usine de Yantala au nouveau château d'eau de 4200m3. * 40.000 mètres linéaires de conduite de distribution dans les quartiers de Bangabana, Karadjé, Gaweye, Kirkissoye etc.... Les travaux sont terminés depuis Juin 2005 pour un coût de 3,5 milliards de F CFA. 3e projet - Extension de l'usine de Goudel II s'agit ici d'étendre la capacité de production de l'usine de Goudel à 30.000 M3/j. Ces travaux ainsi que leur supervision sont entièrement financés par la BOAD pour un montant de 3,450 milliards de FCFA. Le chantier des travaux a démarré, le 01/10/2005 et prendra fin en février 2007. 4e projet - Réhabilitation des deux usines de Niamey : Yantala et Goudel sur subvention de l'AFD pour 4,9 milliards Les travaux comprennent : . La réhabilitation des usines de Goudel et Yantala afin de garantir leurs capacités nominales de 50.000 m3/j pour Goudel et 30.000 m3/j pour Yantala soit 80.000m3/j. * 3.000 m linéaires de conduite en fonte DN 600 reliant les usines de Goudel et Yantala offrant une sécurité de production supplémentaire pour la ville de Niamey. * La construction d'un nouveau bassin de sécurité. Les travaux ont démarré depuis le 01/03/2005 et dureront 22 mois, pour prendre fin en février 2007. 2. Agadez L'insuffisance des capacités de la nappe aux alentours d'Agadez, a amené à chercher l'eau dans la zone de Kerboubou, à 40 km d'Agadez. Cette ville connaissait une pénurie d'eau pendant les moments de forte chaleur. Aujourd'hui ce problème est résolu par la : a. réalisation de deux forages terminés depuis avril 2002 sur financement de l'AFD pour un montant de 177 millions FCFA b. réalisation des travaux ci-dessous par l'IDA * Réalisation d'une station de pompage d'une capacité de 4.500 m3/j * 40.000 m linéaires de conduite de refoulement diamètre 350 mm en fonte reliant l'usine d'eau à la ville d'Agadez * un château de 1.600 m3 venant s'ajouter à une capacité de stockage existante de 900 m3 * 12.000 mètres linéaires de canalisation de distribution dans plusieurs quartiers de la ville. Montant des travaux : 8,1 milliards de F CFA Fin des travaux : 15/09/2005 3. Tillabery Jusqu'à une date récente, les populations de cette ville consomment une eau insuffisamment potable qui ne couvre pas les besoins. Aujourd'hui ce problème est résolu au moins pour les 25 prochaines années. La SPEN a réalisé : * un château d'eau de 600 m3 et réhabilité l'ancien château. La ville dispose de 9.500 m3 de capacité de réserve. * une usine de traitement d'eau potable d'une capacité de 3.500 m3/jour pouvant couvrir les besoins en eau de la ville au-delà de l'horizon 2025. * 30.000 m linéaires de canalisation dans les différents quartiers et les villages périphériques Les travaux sont terminés et les installations mises en eau depuis juillet 2005. Ces travaux ainsi que leur supervision et contrôle sont entièrement finan-cés par la BOAD pour deux (2) milliards de F CFA. 4. Dosso Les travaux comprennent : - Un château d'eau de 600 m3, en béton armé, sur tour - 10.000 m linéaires de canalisation dans plusieurs quartiers - réalisation et équipement d'un nouveau forage donnant une production supplé-mentaire de plus de 400 m3/j. Fin des travaux et réception : juin 2004 Montant : 900 millions de F CFA Financement : IDA 5.Tahoua Cette ville connaissait une sérieuse pénurie d'eau, en particulier, pendant la saison chaude. Les ménages veillaient pour attendre l'eau au robinet. Ce calvaire n'est plus qu'un mauvais souvenir depuis fin 2004. Les travaux comprennent : - construction de deux forages profonds de 700 mètres garantissant plus de 3.000 m3/j supplémentaires, - pose de 8.000 m linéaires de conduite de distribution dans les différents quartiers de Tahoua. Montant : 1,2 milliards de F CFA Financement : IDA 6. Maradi Les travaux comprennent : - réalisation d'un nouveau forage pouvant produire plus de 600 m3/j, - pose de 18.000 ml de canalisations - raccordement de deux villages périphériques au réseau de Maradi. Il s'agit de Aderawa et Tama qui disposent aujourd'hui d'eau potable. Auparavant les populations prenaient l'eau dans les mares voisines. Fin des travaux : juin 2004 Montant des travaux : 720 millions de F CFA Financement : IDA 7. Diffa La population vivait dans un calvaire pendant la saison chaude par manque d'eau. Ce problème est définitivement résolu avec la réalisation de : - deux nouveaux forages produisant plus de 800 m3/j - 5.000 m linéaires de canalisation dans les différents quartiers - Réhabilitation des installations existantes afin qu'elles fonctionnent dans des conditions optimales. Les ouvrages ont été mis en service depuis juin 2004. Montant des travaux : 460 millions de F CFA Financement : IDA 8. Zinder Le problème d'eau de cette ville est connu de tous depuis trois quart de siècle. Personne ne croyait que ce problème allait être résolu. Le Président de la Républi-que en a fait véritablement son cheval de bataille. Cette ville a bénéficié de deux projets : 1er projet : Extension de la capacité de production Les travaux comprennent : - Réalisation de 14 nouveaux forages - Raccordement des 14 forages - Construction d'une station de traitement et de refoulement d'une capacité de 4.500 m3/j et portera sur la production totale de Zinder à 11.000 m3/j - Pose de 27.000 m linéaires de canalisation de refoulement reliant la station à la ville de Zinder - Construction d'un château d'eau en béton armé de 2.000 m3 - Construction de diverses infrastructures d'exploitation. Les travaux sont terminés depuis Mai 2005. Ils ont été financés dans le cadre de la coopération avec la République populaire de Chine pour 9 milliards de francs CFA environ dont 2,4 milliards pour les études de recherche de la ressource en eau. 2e projet : Extension du réseau de distribution, sur financement BOAD La convention de prêt pour le financement de ces travaux pour un montant de 2.450 milliards de francs CFA, a été signée le 11 août 2005 entre la SPEN et la BOAD. Ces travaux viennent de démarrer et prendront fin en janvier 2007. Ils se composent de : - la réhabilitation de 90.000 mètres linéaires de réseau dans les différents quartiers - la reprise de 400 branchements particuliers, branchements vétustes et fuyards - la réhabilitation des installations de production de Gogo et Machaya pour consolider les acquis, - le raccordement de quatre villages périphériques situés entre Gogo et Zinder. 9. AEP 43 Centres Ces centres ont été réduits au nombre de 12 après l'optimisation des travaux. Il s'agit de : Tara, Kollo, Torodi. Gaya, Birni' Konni, Doutchi, Bagaroua, Maïné Soroa, N'Guigmi, , Guidan Roumdji, Tessaoua, Gouré, Tanout II a été réalisé dans le cadre de ce projet : - Réalisation de 13 forages - Pose de 27.000 m linéaires de canalisations - Deux nouveaux châteaux d'eau - Réhabilitation de 9 châteaux d'eau - Divers aménagements Les travaux sont terminés depuis septembre 2005. Le montant des travaux est de 2,5 milliards de francs CFA Financement IDA 10. Programme de petites extensions, de branchements sociaux et de bornes fontaines qui couvre l'ensemble des centres. C'est un programme dédié aux populations à faibles revenus leur permettant d'ac-céder à l'eau potable. Il a été réalisé : - 11.780 branchements sociaux au bénéfice des populations à faibles revenus et couvre l'ensemble des 52 centres urbains. Ces branchements ont été réalisés gratuitement à 11.780 familles. 270 bornes fontaines pour desservir les populations des quartiers défavorisés. - Pose de 203 km de canalisation de diamètre 63 mm pour densifier le réseau d'eau dans les quartiers périphériques des centres urbains et faciliter ainsi le raccordement au réseau Ces travaux sont entièrement terminés. L'exécution de ce programme a été confié à la SEEN pour 3,4 milliards de FCFA et a permis d'alimenter plus de 248.000 personnes supplémentaires. 11. réabilitation des installations intérieures des bâtiments administratifs afin d'aider à faire des économies sbstantielles sur son budget. L'objectif visé est de réduire la consommation facturée de 2.300.000m3. Ces travaux sont terminés. Financement IDA pour un coût de 150 millions de FCFA. Le branchement social L'objectif de l'opération étant de favoriser l'accés à l'eau potable pour les populations de certains quartiers et vu le caractère essentiellement social du projet, ne peuvent bénéficier de la subvention que les personnes à faibles revenus, mais possédant un pouvoir d'achat leur permettant de régler mensuellement leur facture de consommation d'eau. Sont exclus du bénéfice du branchement social : - Les demandes pour les besoins d'une activité commerciale, industrielle ou administrative ou sportive - Les terrains non bâtis. Répartition des branchements par centre et par année Centres 2002 2003 2004 Total Niamey 1000 2200 2000 5200 Maradi 250 500 550 1300 Zinder 50 50 100 200 Dosso 50 150 200 400 Agadez 50 250 300 600 Tillabéry 20 50 60 130 Diffa 25 60 75 160 Tahoua 50 150 250 450 Autres Centres 300 730 1750 2780 Total 1795 4140 5285 11220 samedi 10 juin 2006 Dans la même catégorie
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